Ciné-Sciences consacré à l'autisme le mardi 5 janvier

Le mardi 5 janvier 2010 au FJT "les oiseaux" 48 rue des Cras à Besançon, le club Sciences et Citoyens de Besançon projettera "L'autisme d'aujourd'hui à demain" (réal. Marcel DALAISE) . La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion en présence du Pr. Paul Bizouard, coordinateur du Centre de Ressource Autisme de Franche Comté, CHU de Besançon.

Résumé du film: Depuis que l'autisme a été décrit pour la première fois par Kanner en 1943, les critères définissant les symptômes ont considérablement évolué. Une étude de l'Inserm estime le taux d'autistes dans la population à 27 pour 10 000. La piste génétique, sans tout expliquer, se confirme de jour en jour.

Par ailleurs, les outils modernes d'imagerie cérébrale commencent à donner des éléments de réponse sur certains dysfonctionnements dans la perception des émotions. D'autres chercheurs proposent des techniques innovantes pour activer certains réseaux neuronaux à l'origine de la communication. Car les autistes peuvent faire des progrès à tout âge. Une note d'espoir.

crédits photos © CNRS Photothèque / GAUSSIER Philippe

Ciné-Sciences: Faire du sel en marais breton vendéen le 1er décembre au FJT Les Oiseaux

Le mardi 1er décembre 2009 au FJT "les oiseaux" à Besançon, le club CNRS Sciences et Citoyens de Besançon accueillera David GAMET, sociologue et cinéaste et qui nous présentera son film "À la verticale d'un ciel", rencontre avec le monde des sauniers. La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion avec le public.

Résumé du film "À la verticale d'un ciel" (52mn): Durant l'été 2007, nous parcourons le Marais breton vendéen à la rencontre des sauniers. Ils sont 12 et nous racontent, rencontres après rencontres, leurs parcours, leurs quotidiens, leurs visions du marais. Au fil des portraits se tissent l'image d'un métier et l'image d'un contexte social plus général. Personnage principal, le marais dicte le temps, les tâches et les récoltes de sel; le marais voit avec le temps se succéder départ, passages et arrivées de sauniers. Des sauniers, personnages à la fois centraux et secondaires, qui le façonnent, l'entretiennent et le vivent...

Ciné-Sciences sur la biodiversité le mardi 3 novembre

Le mardi 3 novembre 2009 au FJT "les oiseaux" 48 rue des Cras à Besançon, le club Sciences et Citoyens de Besançon projettera "L'arbre du Vivant" de Jean-Pierre MIROUZE . La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion avec Arnaud MOULY, maître de conférences, laboratoire Chrono-Environnement, Université de Franche-Comté. Spécialiste de la biodiversité végétale tropicale, Arnaud MOULY a effectué sa thèse de doctorat à l'Herbier National, au Muséum National d'Histoire Naturelle. Résumé du film: La biodiversité de notre planète est gravement menacée. Les scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris présentent les collections de la zoothèque et de l'herbier, riches de millions de spécimens, véritable patrimoine de l'humanité. Parallèlement les bio-informaticiens mettent au point des méthodes pour analyser l'ADN. Les ressemblances de certaines séquences permettent de trouver les filiations entre espèces et de constituer des arbres phylogénétiques. Les scientifiques peuvent aussi modéliser en trois dimensions l'intégralité d'un chromosome comme celui de la levure de boulanger.

Les fonds anciens d'échantillons servent de référence. Par comparaison, ils permettent de classer de nouvelles espèces non encore répertoriées. Ils permettent aussi de constater qu'une espèce autrefois recensée est aujourd'hui disparue.

Crédits photos © CNRS Photothèque, MIROUZE Jean-Pierre

Projection-débat consacrée aux Neurosciences le 6 octobre

Le mardi 6 octobre 2009 au FJT "les oiseaux" 48 rue des Cras à Besançon, le club Sciences et Citoyens de Besançon projettera deux films courts sur le thème des neurosciences. La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion avec Jean-Louis MILLOT, professeur à l'Université de Franche-Comté, au Laboratoire de Neurosciences de Besançon.

Le premier film réalisé par Jean-François TERNAY s'intitule "le temps des neurones" (15 mn) et constituera une première approche originale. En voici le résumé: Quinze minutes de plongée dans le monde étrange et fascinant de nos cellules nerveuses. Grâce aux techniques de la microcinématographie les phénomènes complexes qui se déroulent dans le cerveau sont enfin montrés. Nous voyons naître les cellules nerveuses, nous les voyons grandir, travailler...mourir. Ces images mettent en évidence deux acteurs principaux : les cellules gliales, responsables de l'architecture et du nettoyage du cerveau, et les neurones qui ont pour fonction de communiquer en produisant des signaux. Un voyage dans le moi le plus intime.

Le second film (16 mn) "Traces de mémoire", de Marcel DALAISE nous présentera l'état de recherche fondamentale en neurosciences, notamment à travers les mécanismes de l'apprentissage et de la mémoire. Résumé: L'institut des Neurosciences de Bordeaux est un des lieux où se fait la recherche fondamentale sur le fonctionnement de la mémoire. Depuis l'étude du comportement de la souris jusqu'au niveau moléculaire, les chercheurs décryptent les premières traces de la mémoire, pistes essentielles pour découvrir le fonctionnement de notre cerveau, afin, un jour, de lutter plus efficacement contre certains effets du vieillissement sur la mémoire. Au CNIC (Centre de Neurosciences Intégratives et Cognitives), grâce à des études sur des rats, des chercheurs montrent que le cerveau parvient à recréer et remodeler en permanence ses circuits neuronaux. Ainsi des tâches d'apprentissage répétées permettraient de lutter contre l'altération de la mémoire. L'observation par d'autres chercheurs d'un phénomène encore inconnu, la neurogénèse (naissance de nouveaux neurones) pourrait peut être l'expliquer.

Les connexions synaptiques sont au coeur de la recherche dans cet autre laboratoire de l'Institut de Neurosciences, le PCS (Physiologie Cellulaire de la Synapse). L'objectif est de comprendre comment un signal passe d'un neurone à l'autre. Les chercheurs travaillent sur la plasticité synaptique, phénomène qui est un point clé de la mémoire. Il consiste à étudier la capacité d'un réseau de neurones à modifier la quantité d'informations transmises entre eux.

Projection-débat "Énigmes de Sirius" le 9 juin

Le mardi 9 juin au FJT "les oiseaux" 48 rue des Cras à Besançon, le club CNRS Sciences et Citoyens de Besançon projettera le film Énigmes de Sirius, en compétition au festival du film de chercheurs édition 2009. La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion, en présence de Philippe Rousselot, Maître de Conférences à l'Observatoire de Besançon [UTINAM - UMR6213 - CNRS/UFC]. Voici un résumé du film, réalisé à l’occasion de l’Année Mondiale de l’Astronomie et du lancement du satellite Herschel: Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel, ce qui rend son image particulièrement difficile à obtenir, même avec les télescopes les plus performants. L'astrophysicien Jean-Marc Bonnet-Bidaud, s'appuyant sur des observations de l'astronome grec Ptolémée et sur des textes astronomiques chinois, émet l'hypothèse que Sirius aurait changé de couleur au début de notre ère. Ce changement de couleur pourrait s'expliquer par la présence d'une petite "étoile compagnon" gravitant autour de Sirius. Ses recherches mènent Jean-Marc Bonnet-Bidaud dans les plus grands observatoires de la planète (Pic du Midi, La Silla au Chili), et également chez les Dogon du Mali. Car Sirius, c'est Sigi Tolo, l'étoile du Sigui, cérémonie dogon la plus importante qui a lieu tous les soixante ans. Jean-Marc Bonnet-Bidaud, accompagné des ethnologues Jean Rouch et Germaine Dieterlen, a observé le lever conjoint du soleil et de Sirius, tel que les Dogon le décrivent depuis toujours. Il s'est entretenu avec eux du rôle primordial de cette étoile dans la cosmogonie dogon, se demandant comment les Dogon ont eu connaissance d'une telle étoile et de son compagnon en l'absence de tout matériel d'observation.

Et en première partie de soirée, vous pourrez découvrir le film Si on bougeait... réalisé par une classe de CE2 de Lunéville et lauréat du Concours des Chercheurs en Herbe 2009.

Projection-Débat "La canne à mesurer l'eau" le 31 mars

Le mardi 31 mars au FJT "les oiseaux" 48 rue des Cras à Besançon, le club CNRS Sciences et Citoyens de Besançon projettera le film "La canne à mesurer l'eau". La projection débutera à 18h30 et sera suivie d'une discussion autour du sujet abordé par le film, avec la présence exceptionnelle de la réalisatrice Fabienne Wateau, ethnologue et chargée de recherche au CNRS (Université de Paris 10, Maison René Ginouvès). Voici un résumé du film: dans le nord-ouest du Portugal, pour partager l'eau d'irrigation retenue dans de petits bassins-réservoirs de flancs de côteaux, les ayant-droits fabriquent et utilisent un instrument de mesure simple et original : "la cana". Il s'agit d'une canne de roseau graduée servant à mesurer des volumes d'eau. Son utilisation implique la connaissance des principes de roulement, d'équité et de partage collectif de la ressource, ainsi qu'une organisation sociale particulière qui se resserre au plus fort de l'été. De la fabrication minutieuse de l'objet à la distribution de l'eau dans les parcelles, le film relate les relations sociales finement tissées autour de cette activité. A l'heure de l'imposition des modèles de gestion de l'eau, ce film est aussi une réflexion à propos de l'aquédation des systèmes techniques traditionnels aux territoires et aux logiques sociales.

"La canne à mesurer l'eau" a reçu la mention spéciale du festival du film de chercheur édition 2008.

Voir le portrait de notre invitée Fabienne WATEAU sur le site de la revue "Ethnographiques.org":
http://www.ethnographiques.org/Wateau-Fabienne.html

Fiche du film (vidéothèque du CNRS):
http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=1809